Le dimanche 4 août nous avions rendez-vous pour tourner notre deuxième fausse bande-annonce. La première s’était faite chez nous à Tavannes, la deuxième se ferait à Bôle chez Laure et Pascal. Comme nous étions encore en période vacances, nous nous sommes retrouvés en équipe réduite : 5 membres de KinêmaGraphien pour l’équipe technique, plus Hugo et Estelle comme acteurs.

Ce dimanche matin donc, au lieu de faire la grasse mat comme les gens normaux, nous nous sommes tous retrouvés sur les hauteurs de Bôle, dans un bel appartement tout neuf, avec une magnifique vue sur le lac de Neuchâtel. Le temps était au beau, ce qui nous arrangeait bien, vu qu’une partie du tournage se ferait sur le balcon, puis à plusieurs endroits à l’extérieur.

Je ne vais pas trop vous  » spoiler  » l’histoire de ce non-film, mais sachez qu’on a bien rigolé et même eu un peu peur en le réalisant !

Après un bon verre de thé froid maison, nous avons commencé par lire le scénario tous ensemble et les acteurs ont fait quelques essais de leur dialogue, heureusement pas très long. Nous avons aussi réparti les tâches techniques, dont quelques unes, comme le/la preneur de son, le/la perchiste, le/la scripte ou d’autres encore, peuvent facilement être tenues par des « amateurs ».

Ensuite, mise en place de la scène à tourner : décider comment positionner la table, les accessoires posés dessus, tester plusieurs façons de réagir pour les acteurs, placer les techniciens de façon à ce qu’ils ne soient pas vus à l’image, attention aussi aux reflets dans les vitres, réfléchir au meilleur angle de la caméra, la positionner et enfin, le réalisateur pour dire  » action ! « 

Évidemment la première prise est rarement la bonne et même si elle est parfaite, on en fait toujours plusieurs pour avoir le choix au montage. C’est souvent aussi l’occasion pour les acteurs de s’améliorer, voire simplement de tester d’autres positions ou attitudes.

Puis vint le tour de la scène la plus spectaculaire de ce tournage ! Je peux juste vous dire qu’une hache est impliquée (si, si) et que la pauvre table n’a pas fait long feu sous les terribles coups qu’Hugo lui a assénés… Cette fois la première prise devait absolument être la bonne, parce que nous n’avions qu’une seule table à massacrer ! Et donc, les techniciens ont dû  faire encore plus attention aux détails et aussi et surtout, à ne pas éclater de rire pendant la prise !

Après ces efforts, de la part de notre acteur principal surtout, ce fut déjà la pause dîner. Nous avions prévu de commander des pizzas… sauf que la pizzeria choisie était encore en vacances. Après quelques téléphones à divers endroits, c’est Laure qui a dû aller chercher elle-même ces chères tartes italiennes jusqu’à Neuchâtel.

Pas le temps pour la sieste ! Après un sympathique repas sur le balcon, autour d’une table survivante, nous sommes descendus au pied de l’immeuble pour tourner quelques scènes dans la verdure des alentours. Là aussi, tout le monde a pu donner son avis sur les endroits ou les gestes des acteurs, mais au final c’est toujours le metteur en scène qui prend la meilleur décision.  Afin d’éviter trop de bruit dans nos prises, nous avons plusieurs fois dû patienter pour trouver un moment sans trop de passages de voitures sur la route toute proche, mais à part ça, tout le monde à été très efficace.

Pour les dernières scènes, nous nous sommes déplacés jusqu’à la gare de Colombier. Quel endroit intéressant pour trouver des lieux filmogéniques ! Quelques passants se sont certainement demandé qui nous étions et quel genre de reportage ou de clip nous tournions, mais nous n’avions pas de star à leurs présenter.

C’est donc là que nous avons terminé notre journée de tournage. Encore vite le temps de prendre une photo de groupe et Hugo et Estelle ont pu sauter dans leur train. Les autres sont retournés à l’appartement, nous avons récupéré nos affaires et nous sommes repartis direction maison. A peine séparés, que chacun a déjà partagé dans notre groupe Whatsapp les quelques photos prises pendant la journée avec nos natels, pour que les précieux souvenirs ne restent pas que dans nos têtes.

Eveline