Calendrier de l’Avent 2022

Joyeux Noël

Réalisé par Christian Carion
Scénario de Christian Carion, d’après des faits réels
Musique de Philippe Rombi
Avec Diane Kruger, Guillaume Canet, Benno Fürmann, Daniel Brühl, Danny Boon et Gary Lewis
Sorti le 9 novembre 2005, 116 minutes, Drame, guerre, historique
7,7/10 sur IMDB
Disponible sur Apple TV (à partir de CHF 4.50)

Synopsis : Lorsque la guerre surgit au creux de l’été 1914, elle surprend et emporte dans son tourbillon des millions d’hommes. Nikolaus Sprink, prodigieux ténor à l’opéra de Berlin, va devoir renoncer à sa belle carrière et surtout à celle qu’il aime : Anna Sörensen, soprane et partenaire de chant.
Le prêtre anglican Palmer s’est porté volontaire pour suivre Jonathan, son jeune aide à l’église. Ils quittent leur Ecosse, l’un comme soldat, l’autre comme brancardier.
Le lieutenant Audebert a dû laisser sa femme enceinte et alitée pour aller combattre l’ennemi. Mais depuis, les Allemands occupent la petite ville du Nord où la jeune épouse a probablement accouché à présent.
Et puis arrive Noël, avec sa neige et son cortège de cadeaux des familles et des Etats majors. Mais la surprise ne viendra pas des colis généreux qui jonchent les tranchées françaises, écossaises et allemandes…

Mon avis : L’histoire de la trêve de Noël dans les tranchées durant la Première Guerre Mondiale, dirigé par Christian Carion qui donne à son film une forte émotion et qui cherche à raconter ce fait historique de la manière la plus simple possible, en privilégiant la crédibilité. Le casting, comprenant des comédiens français, britanniques et allemands, permet de jouer avec les langues et de rester cohérent. Les allemands parlent allemand, les anglais parlent anglais et les français parlent français. Et quand tout ce monde se rencontre, ils cherchent à se comprendre.
Mais ce film raconte surtout l’espoir et l’humanité de ces hommes envoyés au front pour s’entre-tuer et qui finissent par jouer au foot et chanter des chants de Noël. Après ça, rien n’est plus pareil. Parce qu’ils ont compris que, malgré leur nationalité et leur langue, ils sont avant tout humains. Un beau message.

« Mourir demain est encore plus absurde que d’être mort hier. »

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